Souffrance au travail : à qui demander de l’aide ?

Dans le milieu professionnel, chacun a son propre caractère que cela entraîne parfois une mauvaise atmosphère dans le cadre du travail. La souffrance au travail est souvent liée à ce genre de circonstance. C’est vrai qu’avoir un travail, c’est important, mais dans le plan personnel, il est aussi nécessaire de se sentir à l’aise dans son milieu. Vous pouvez éviter de vous laisser affaiblir par des difficultés professionnelles. Pour cela, il est nécessaire de connaître à qui demander de l'aide et qui prévenir.

Souffrance au travail : prévenir le chef de l’entreprise

Selon le Code du travail, article L. 4121-1, l’employeur a pour obligation de prendre des mesures nécessaires pour protéger la santé physique et mentale de ses salariés. Ces mesures incluent des actions de prévention des risques professionnels, accompagnés d’informations et de formations. Il doit ainsi mettre en place une organisation avec des moyens adaptés qui peuvent apporter une solution convenable à la souffrance au travail. Si le chef n’est pas capable d’apporter du secours en référence à la plainte de son salarié, il peut recruter un spécialiste ou s’appuyer sur ses ressources internes qui sont le CSE (Comité social et économique). De plus, c'est à ces derniers de traiter les signes de la souffrance au travail.

Les responsabilités des salariés face à la souffrance au travail

Face à la souffrance au travail supportée par ses collaborateurs, les salariés ont une grande part de responsabilité. Comme ils sont responsables de leur propre sécurité, ils les sont également pour ses collègues de travail. Selon le Code du travail dans l’article L.4131-1, les salariés doivent également défendre le droit de leurs collaborateurs. Chacun dispose d’un droit d’alerte s’il reçoit une plainte de la part de sa collègue, que ce soit avec ou sans le consentement de ce dernier.

Souffrance au travail : l’intervention des ressources humaines

La RH est le mieux placée pour agir sur-le-champ de la santé au travail. Quelles que soient la taille et la structuration de l’entreprise, elle a la capacité d’apporter des solutions afin de traiter les signes de la souffrance au travail. Ainsi, lorsqu'elle reçoit des plaintes, des témoignages ou des écrits de la part du médecin de travail, elle doit immédiatement informer les personnes mises en cause. La prise de décision sur les procédures disciplinaires se fera en fonction des résultats de l’enquête. La mise en œuvre d’actions de sensibilisation et de prévention est la mission du directeur des Ressources humaines.
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